L'actualité des satellites

JPSS-1 et 5 CubeSats mis sur orbite avec succès par ULA avec Delta II


Le 18 novembre 2017 à partir de la base de Vandenberg en Californie ULA avec Delta II a mis sur orbite avec succès JPSS-1 et 5 CubeSats.

Vue d’artiste de JPSS-1

JPSS-1 (Joint Polar Satellite System-1) est le premier satellite d’une série de quatre dans un programme développé en coopération entre la NOAA et la NASA. JPSS-1 a été développé par Ball Aerospace sur une plate-forme BCP-2000 avec une charge utile composée de 5 instruments :
-  VIIRS (Visible Infrared Imaging Radiometer Suite),développé par Raytheon, fournit des images de la terre dans 22 longueurs d’ondes.
-  CrIS) (Cross-track Infrared Sounder) développé par Harris
-  ATMS (Advanced Technology Microwave Sounder) développé par Northrop Grumman Aerospace
-  OMPS (Ozone Mapping and Profiler Suite) développé par Ball Aerospace
-  CERES (Clouds and the Earth’s Radiant Energy System) développé par Northrop Grumman Aerospace. Masse au lancement de 2450 kg et durée de vie de 7 ans.

JPSS-1 va opérer sur l’orbite polaire utilisée par Suomi NPP (Suomi National Polar-orbiting Partnership) 817 km x 823 km 98,71°. JPSS-1 sera opérationnel sous le nom de NOAA-20. Avec 14 orbites par jour JPSS-1 va fournir des données au système US de prévisions météorologiques pour améliorer les prévisions de trois à sept jours et sauver des vies grace à la prévision et au suivi de phénomènes comme les ouragans.

4 CubeSats lancés font partie du programme Elana (Educational Launch of Nanosatellites) de la NASA :
-  EagleSat pour étudier la tenue aux radiations des mémoires à l’état solide
-  MakerSat-0 pour étudier la tenue à l’environnement spatial des polymères utilisés dans l’impression 3D
-  RadFxSat-1 pour tester des composants à l’exposition aux radiations en orbite
-  MiRaTa (Microwave Radiometer Technology Acceleration)équipé d’un radiomètre ultra-compact

Buccaneer RRM (Buccaneer Risk Mitigation Mission) est un 3U CubeSat développé en coopération entre USNW (University of South Wales) et DSTG (Defence Science and Technology Group) dépendant du ministère de la défense Australien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.